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Vous avez gagné un cadeau à retirer dans un magasin de meubles ? gare aux déconvenues !



Attention aux pratiques commerciales trompeuses récurrentes relevées dans certains magasins de meubles éphémères.


L'histoire commence le plus souvent par un courrier, reçu dans la boîte aux lettres. Ca ressemble à une bonne nouvelle : un lot à venir retirer dans un magasin de meubles nouvellement installé. Régulièrement, la même histoire se termine aussi par des victimes désemparées et délestées de quelques milliers d'euros. Une fois que les personnes se rendent dans le magasin, on les informe qu'elles sont les grandes gagnantes d'un lot, le plus souvent un voyage. Et c'est là que l'équipe du magasin lance l'opération de vente. Une fois appâtées par le gain, les victimes sont entourées par le personnel de la boutique. Un vendeur leur propose alors de jeter un œil à la marchandise, et leur fait miroiter une ristourne. "Il peut leur proposer une réduction de l'ordre de 2 000 euros sur un canapé affiché à 6 000 euros. Ensuite le patron arrive et offre un rabais de 1 000 euros supplémentaires, le comptable intervient… Tout s'enchaîne." Tous tiennent des rôles très bien définis, et leur discours commercial est parfaitement rodé. Les victimes décrivent le sentiment d'être sous pression, de ne pas réussir à échapper à l'argumentaire commercial. Quelques heures suffisent à convaincre le client potentiel de la bonne affaire, puis à conclure la vente. Le meuble est ensuite livré le jour même, avec reprise de l'ancien mobilier, renforçant l'idée qu'il n'est plus possible de faire marche arrière. "En général, c'est là que les gens réalisent que le mobilier ne leur convient pas, qu'il est de mauvaise qualité, que le prix avait été gonflé ou encore qu'ils n'avaient pas les moyens de se l'offrir. Surtout quand ils ont pris l'offre de crédit proposée par le magasin, avec des taux d'intérêts pouvant aller jusqu'à 15 %" Depuis la loi Hamon, le consommateur dispose d'un délai de 14 jours pour se rétracter. S'il décide d'exercer ce droit, le vendeur est tenu de le rembourser. Pourtant, dans le cadre de ces magasins éphémères, l'acheteur se retrouve confronté à des vendeurs qui lui refusent ce droit à la rétractation et deviennent agressifs. Si les plus insistants parviennent parfois à récupérer leurs anciens meubles et leur chèque d'acompte, beaucoup se retrouvent lésés. Quelles sanctions ? Ces pratiques commerciales trompeuses et agressives sont sanctionnées par la loi. L'auteur encourt jusqu’à deux ans de prison et 300 000 euros d'amende. La direction départementale de la protection des populations appelle toute personne s'estimant victime de telles pratiques à prendre rapidement contact avec les enquêteur du service de la répression des fraudes.

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