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Faux profils sur les réseaux sociaux : les arnacoeurs et brouteurs


Les faux profils Facebook ? Le moyen préféré pour initier des cyberescroqueries qui sont fort nombreuses. Les faux profils – sur Facebook, les autres réseaux sociaux comme les sites de rencontres – pullulent. Les arnaques sentimentales croissent aussi rapidement que le réseau internet tisse sa toile, notamment dans les pays en voie de développement (PVD). Des rencontres sur internet derrière lesquelles se cachent majoritairement des hommes, plutôt jeunes. Ceux que l’on appelle les « Brouteurs » sont localisés principalement en Afrique de l’Ouest (mais pas seulement !). Quant à leurs victimes, déjà arnaquées une première fois, elles subissent parfois la double peine : les photos et vidéos privées échangées lors de cette relation virtuelle et fictive sont alors réutilisées pour d’autres arnaques. Les problèmes empirent alors…


Les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, TikTok) et les sites de rencontre : terrain de chasse des escrocs

Se sentir intouchable dans un espace virtuel – Facebook notamment, mais également les sites de rencontre et autres réseaux sociaux – que l’on croit sécurisé, voilà bien le problème. De nombreuses photos personnelles circulent, des photos de famille, d’amis, mais également des informations privées – tels numéros de téléphone, adresse, etc. Or, les brouteurs sont aux aguets : toutes ces informations constituent une véritable aubaine pour se créer de faux profils et mener à bien leurs arnaques. Ils vont tenter d’être « ami » avec vous sur Facebook : faire connaissance puis tisser une relation avec vous. Parallèlement, ils s’inscrivent sur différents sites de rencontre en utilisant les photos de profil de leurs précédentes victimes.


Le piège se referme

Après avoir fait connaissance avec sa victime sur internet, le brouteur la rendra peu à peu dépendante psychologiquement et émotionnellement. Croyant avoir affaire à l’amour de sa vie, la victime (appelé mugu par les brouteurs) tombe amoureuse d’un personnage virtuel, un faux profil, et se livre. Elle révèle de plus en plus de détails intimes, envoie des photos et même parfois se dénude par webcam interposée. Elle est prise au piège. À ce moment, le brouteur procédera soit à un chantage agressif à la webcam (poussant parfois les victimes au suicide), soit à une relation virtuelle prolongée qui se ponctuera par des demandes d’argent de plus en plus pressantes, le mode de versement en vogue actuellement les recharges PCS (recharges prépayées Mastercard sur le même principe que les cartes téléphoniques). Les prétextes sont variés : le brouteur aura eu un accident, on lui aura volé tous ses papiers ou tout autre prétexte qui nécessiteront un transfert d’argent rapide afin de le sortir de l’embarras (fictif).



Le brouteur récupère le transfert d’argent : recharges PCS, Néosurf ou transcash ?

Actuellement le moyen le plus répandu est la demande de cartes ou recharges prépayées de type PCS (mastercard), Néosurf ou Transcash, qui fonctionnent comme les recharges téléphoniques. Les montants totaux de ces arnaques ne sont pas connus dans leur intégralité puisque beaucoup de victimes, honteuses, ne parlent jamais de cette « expérience » extrêmement douloureuse. Toutefois les montants estimés s’avèrent exorbitants.

Le continent africain étant de plus en plus connecté à Internet et aux réseaux sociaux (incluant les sites de rencontres), un marché local va continuer à s’y développer pour le broutage classique et ses variantes, avec un fort ancrage à moyen terme, plusieurs pays s’étant jusque là montrés incapables de lutter efficacement contre le phénomène.

La victime prend conscience de l’arnaque

Lorsque la victime prend conscience de l’arnaque, elle a été non seulement spoliée, mais se trouve souvent anéantie psychologiquement. Le pire : son calvaire peut ne pas s’arrêter avec la découverte de l’arnaque ; c’est la double peine : le brouteur lui vole son identité. C’est le cas pour de nombreuses personnes dans tous les pays « riches » (de tous âges et milieux sociaux, mais de préférence aisés). Des groupes Facebook comme Stop Escroqueries Informations et signalements, ou encore Escrocs du Web, répertorient les victimes d’usurpation d’identité en publiant des photos des brouteurs ou des photos les plus utilisées comme faux profils ; d’autres, comme Stop ! Aux arnacoeurs sentimentaux, aident les victimes . Chaque jour, des centaines de faux profils Facebook sont créées à partir de photos usurpées – une véritable plaie et un calvaire continu.


Une technique simple pour analyser une photo

Les sites spécialisés dans la traque des arnaqueurs et les conseils afin de se prémunir de telles arnaques sont légion. Mais la technique la plus simple – pour savoir si la photo d’un profil Facebook ou d’un site de rencontres est usurpée – est de recourir à Google Images. Il suffit de cliquer sur l’appareil photo (à droite de la barre de recherche) et de copier-coller ou téléverser une photo ; en une fraction de seconde, Google va recenser dans le monde tous les sites et profils où elle apparaît. Ainsi, vous obtenez une première idée sur l’authenticité ou non de cette photo ; attention : elle pourrait vous réserver des surprises… Si votre photo n’est pas répertoriée, c’est positif, mais cela ne signifie pas pour autant qu’elle n’a pas été volée, il s’agit d’un indice d’authenticité. Toujours est-il que toute demande de cartes ou recharges prépayées de type PCS, Néosurf ou Transcash est suspecte, voire l’assurance à quasi 100 % qu’il s’agit d’une arnaque, l’argent est récupéré de manière anonyme et est absolument impossible à récupérer.

Lien vers le Groupe Facebook Stop Escroqueries Informations et Signalements :

Lien vers le Groupe facebook Stop ! Aux Arnacoeurs Sentimentaux :

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